"Lisez cette œuvre et faites-la lire"
Jésus (Chapitre 38, Volume 10 ) à propos de
l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

L'Évangile de la Messe Paul VI
et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
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Dimanche 4 octobre 2015, Vingt-septième dimanche du temps ordinaire

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,2-16.
Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.
Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.
À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.
Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »
Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta : Tome 5, Ch 47, p 317 - CD 5, piste 120 -
[...] C'est le matin, un matin de mars. Aussi éclaircies et nuages se succèdent dans le ciel. Mais il y a plus de nuages que d'éclaircies et ils tendent à couvrir le ciel. Un air chaud souffle par à coups syncopés et il rend l'atmosphère lourde en la voilant d'une poussière venue peut-être des régions du haut plateau. “Si le vent ne change pas, ce sera de l'eau!” dit sentencieusement Pierre en sortant de la maison avec les autres. En dernier lieu sort Jésus qui a pris congé du maître de maison qui sort avec Lui. Ils se dirigent vers une place. Après quelques pas, ils sont arrêtés par un officier romain accompagné de soldats. “C'est Toi, Jésus de Nazareth?” “Oui.” “Que fais-tu?” “Je parle aux foules.” “Où?” “Sur la place.” “Des paroles séditieuses ?” “Non. Des préceptes de vertus.” “Attention! Ne mens pas. Rome en a assez de faux dieux.” “Viens toi aussi. Tu verras que je ne mens pas.” L'homme qui a logé Jésus sent qu'il doit intervenir: “Mais depuis quand tant de questions à un rabbi?” “Il est dénoncé comme séditieux.” “Séditieux? Lui? Mais tu te trompes, Marius Sévère! C'est l'homme le plus doux de la terre. C'est moi qui te le dis.” L'officier hausse les épaules et répond: “Cela vaut mieux pour Lui. Mais c'est ainsi qu'on l'a dénoncé au centurion. Va, donc. Il est prévenu.” Et il fait un demi-tour pour s'en aller avec ses subalternes. “Mais qui cela peut être? Moi, je ne comprends pas!” disent plusieurs. “Ne cherchez pas à comprendre” répond Jésus. “C'est inutile. Allons pendant qu'il y a beaucoup de monde sur la place. Après nous partirons également d'ici.” Ce doit être une place plutôt commerciale. Ce n'est pas un marché mais presque, car elle est entourée de magasins où sont entreposées des marchandises de toutes sortes. Et une foule de gens y viennent. Aussi il y a beaucoup de monde sur la place et quelqu'un fait signe que c'est Jésus et tout de suite le “Nazaréen” est entouré. Il y a des gens de toutes classes et de toutes nationalités. Certains venus par vénération, les autres par curiosité. Jésus fait signe qu'il va parler. “Écoutons-le!” dit un romain qui sort d'un magasin. “Est-ce que ce sera pour entendre une lamentation?” lui répond un camarade. “Ne le crois pas, Costance. Il est moins indigeste que l'un de nos rhéteurs habituels.” “Paix à ceux qui m'écoutent! Il est dit dans Esdras, dans la prière d'Esdras: "Et que dirons-nous maintenant, ô notre Dieu, après ce qui est arrivé? Que, si nous avons abandonné tes commandements, ceux que Tu nous as intimés par l'intermédiaire de tes serviteurs…"“
“Arrête-toi, Toi qui parles. Le sujet, c'est nous qui te le donnons” crient une poignée de pharisiens qui se fraient un chemin au milieu de la foule. Presque aussitôt réapparaît l'escorte armée et elle s'arrête dans le coin le plus voisin. Les pharisiens sont maintenant en face de Jésus. “C'est Toi le Galiléen? Jésus de Nazareth?” “Oui!” “Loué soit Dieu que nous t'ayons trouvé!” Vraiment ils ont des visages si haineux qu'ils ne semblent pas heureux de la rencontre… Le plus âgé parle: “Nous te suivions depuis plusieurs jours, mais nous arrivions toujours après ton départ.” “Pourquoi me suivez-vous?” “Parce que tu es le Maître et que nous voulons être éclairés sur un point obscur de la Loi.” “Il n'y a pas de points obscurs dans la Loi de Dieu.” “En elle, non. Mais, hé! hé!… Mais sur la Loi sont venues les "ajoutés" comme tu dis, hé! hé!… et ils ont créé l'obscurité.” “De la pénombre, tout au plus. Et il suffit de tourner son intelligence vers Dieu pour la dissiper.” “Ce n'est pas tout le monde qui sait le faire. Nous, par exemple, nous restons dans la pénombre. Tu es le Rabbi, hé! hé! Aide-nous donc.” “Que voulez-vous savoir?” “Nous voulions savoir s'il est permis à l'homme de répudier pour un motif quelconque sa propre femme. C'est une chose qui arrive souvent, et chaque fois cela fait du bruit où cela arrive. Les gens s'adressent à nous pour savoir si cela est permis et nous répondons suivant les cas.” “En approuvant le fait accompli nonante fois sur cent. Pour les dix pour cent que vous n'approuvez pas, il s'agit des pauvres ou de vos ennemis.” “Comment le sais-tu?” “Parce qu'il en arrive ainsi dans toutes les choses humaines. Et j'ajoute une troisième classe: celle où si le divorce était permis, il se justifierait davantage, celle des cas pénibles, tels qu'une lèpre incurable, une condamnation à vie, ou une maladie honteuse…” “Alors, pour Toi, ce n'est jamais permis?” “Ni pour Moi, ni pour le Très-Haut, ni pour aucune âme droite. N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement des jours, a créé l'homme et la femme? Et qu'Il les créa mâle et femelle. Il n'avait pas besoin de le faire. S'il l'avait voulu, Il aurait pu, pour le roi de la Création, fait à son image et à sa ressemblance, créer un autre mode de procréation et il aurait été également bon, tout en étant différent de tout autre moyen naturel. Et Il dit: "C'est pour ce motif que l'homme quittera son père et sa mère et s'unira avec la femme, et les deux seront une seule chair". Dieu les a donc unis en une seule unité. Ils ne sont donc plus "deux" chairs mais "une" seule. Ce que Dieu a uni, parce qu'Il a vu que c'était "une chose bonne", que l'homme ne le sépare pas, parce que si cela arrivait, ce ne serait plus une chose bonne.” “Mais pourquoi alors Moïse a-t-il dit: "Si un homme a pris une femme mais qu'elle n'a pas trouvé grâce à ses yeux pour quelque chose de honteux, il lui écrira un libelle de répudiation, le lui remettra en mains propres et la renverra de sa maison"?” “Il l'a dit à cause de la dureté de votre cœur. Pour éviter par un ordre des désordres trop graves. C'est pour cela qu'il vous a permis de répudier vos femmes. Mais au commencement il n'en a pas été ainsi. Car la femme est plus qu'une bête laquelle, selon les caprices de son maître ou les libres circonstances naturelles, est soumise à tel ou tel mâle, chair sans âme qui s'accouple pour la reproduction. Vos femmes ont une âme comme vous, et il n'est pas juste que vous la piétinez sans compassion. S'il est dit dans sa condamnation: "Tu seras soumise au pouvoir de ton mari et lui te dominera" cela doit se produire selon la justice et non selon la tyrannie qui lèse les droits d'une âme qui est libre et digne de respect. Vous, en répudiant alors que ce n'est pas permis, vous offensez l'âme de votre compagne, la chair jumelle qui s'est unie à la vôtre, le tout qu'est la femme que vous avez épousée en exigeant son honnêteté, alors que vous, parjures, vous allez vers elle, déshonorés, diminués, parfois corrompus, et vous continuez de l'être en profitant de toute occasion pour la blesser et donner libre cours à vos passions insatiables. Vous faites de vos femmes des prostituées! Pour aucun motif vous ne pouvez vous séparer de la femme qui vous est unie selon la Loi et la Bénédiction. Ce n'est que dans le cas où la grâce vous touche, quand vous comprenez que la femme n'est pas un objet que l'on possède mais une âme et que par conséquent elle a des droits égaux aux vôtres d'être reconnue comme faisant partie intégrante de l'homme et non pas comme son objet de plaisir, et c'est seulement dans le cas où votre cœur est assez dur pour ne pas épouser une femme après en avoir joui comme d'une prostituée, seulement pour faire disparaître le scandale de deux personnes qui vivent ensemble sans la bénédiction de Dieu sur leur union que vous pouvez renvoyer une femme. C'est qu'alors il ne s'agit pas d'union mais de fornication, et qui souvent n'est pas honorée par la venue des enfants supprimés contre nature ou éloignés comme déshonorants. Dans aucun autre cas, dans aucun autre. Car si vous avez des enfants illégitimes d'une concubine, vous avez le devoir de mettre fin au scandale en l'épousant si vous êtes libres. Je ne m'arrête pas à l'adultère consommé au détriment d'une femme ignorante. Pour lui, il y a les pierres de la lapidation et les flammes du Schéol. Mais pour celui qui renvoie sa propre épouse légitime parce qu'il en est las et qui en prend une autre, il n'y a qu'un jugement: c'est un adultère. Et aussi celui qui prend une femme répudiée car si l'homme s'est arrogé le droit de séparer ce que Dieu a uni, l'union matrimoniale continue aux yeux de Dieu et est maudit celui qui passe à une seconde femme sans être veuf. Et maudit celui qui, après avoir répudié sa femme, après l'avoir abandonnée aux craintes de l'existence qui la font consentir à de nouvelles noces pour avoir du pain, la reprend si elle reste veuve du second mari. Car bien qu'étant veuve, elle a été adultère par votre faute et vous redoubleriez son adultère. Avez-vous compris, ô pharisiens qui me tentez?” Ceux-ci s'en vont penauds, sans répondre. “L'homme est sévère. S'il était à Rome, il verrait pourtant fermenter une boue encore plus fétide” dit un romain. Certains hommes de Gadara murmurent aussi: “C'est une chose difficile que d'être homme s'il faut être aussi chaste!…” Et certains disent plus haut: “Si telle est la situation de l'homme par rapport à la femme, il vaut mieux ne pas se marier.” Et les apôtres aussi tiennent ce raisonnement alors qu'ils reprennent le chemin vers la campagne, après avoir quitté les gens de Gadara. Judas en parle d'un air méprisant. Jacques en parle avec respect et réflexion. Jésus répond à l'un et à l'autre: “Ce n'est pas tous qui comprennent cela, ni qui le comprennent comme il faut. Certains, en effet, préfèrent le célibat pour être libres de satisfaire leurs vices. D'autres c'est pour éviter la possibilité de pécher, en n'étant pas de bons maris. Mais il y en a seulement quelques-uns auxquels il est accordé de comprendre la beauté d'être exempts de sensualité et même d'un désir honnête de la femme. Et ce sont les plus saints, les plus libres, les plus angéliques sur la terre. Je parle de ceux qui se font eunuques pour le Royaume de Dieu. Parmi les hommes, il y en a qui naissent tels; d'autres que l'on rend tels. Les premiers sont une monstruosité qui doit susciter la compassion, pour les seconds c'est un abus condamnable. Mais il y a enfin la troisième catégorie: celle des eunuques volontaires qui sans se faire violence, et par conséquent avec un double mérite, savent adhérer à la demande de Dieu et vivent comme des anges pour que l'autel délaissé de la terre ait encore des fleurs et de l'encens pour le Seigneur. Ces derniers refusent de satisfaire la partie inférieure de leur être pour faire grandir la partie supérieure, par laquelle ils fleurissent au Ciel dans les parterres les plus proches du trône du Roi. Et en vérité je vous dis que ce ne sont pas des mutilés, mais des êtres doués de ce qui manque à la plupart des hommes. Non pas les objets d'un mépris imbécile, mais plutôt d'une grande vénération. Que le comprenne celui qui doit le comprendre et le respecte, s'il le peut.” Ceux qui sont mariés parmi les apôtres chuchotent entre eux. “Qu'avez-vous?” demande Jésus. “Et nous?” dit Barthélémy au nom de tous. “Nous ne savions pas cela et nous avons pris femme. Mais il nous plairait d'être comme tu dis…” “Il ne vous est pas défendu de l'être désormais. Vivez dans la continence en voyant dans votre compagne une sœur, et vous en aurez grand mérite aux yeux de Dieu. Mais hâtez le pas pour être à Pella avant la pluie.”
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

2 commentaires:

  1. Vous êtes sûrs qu'il s'agit du chapitre 38 du livre 10... Moi, j'ai ce récit au chapitre 47 du livre 5 dans la série de 10 livres...

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  2. Chère Anne-Marie,
    au chapitre 38, Volume 10, Jésus dit :
    "Lisez cette œuvre et faites-la lire" à propos de
    " L’évangile tel qu’il m’a été révélé "
    de Maria Valtorta.

    Oui, nous sommes sûrs que la correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta de l'évangile de Marc 10,2-16 de dimanche prochain est bien : Tome 5, Ch 47, p 317 - CD 5, piste 120 - Comme indiqué au commencement du texte de Maria Valtorta.

    Bonne Lecture !

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