"Lisez cette œuvre et faites-la lire"
Jésus (Chapitre 38, Volume 10 ) à propos de
l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

L'Évangile de la Messe Paul VI
et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
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Dimanche 19 mars 2017, Troisième dimanche de Carême

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 4,5-42. 
Jésus arrivait à une ville de Samarie appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s'était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n'ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n'as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari : là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l'adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l'heure vient où vous n'irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent, c'est en esprit et vérité qu'ils doivent l'adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu'il vient, le Messie, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, c'est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. » Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus. Pendant ce temps, les disciples l'appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j'ai de quoi manger : c'est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se demandaient : « Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : 'Encore quatre mois et ce sera la moisson' ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur. Il est bien vrai, le proverbe : 'L'un sème, l'autre moissonne. ' Je vous ai envoyés moissonner là où vous n'avez pas pris de peine, d'autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m'a dit tout ce que j'ai fait. » Lorsqu'ils arrivèrent auprès de lui, ils l'invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l'avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c'est vraiment lui le Sauveur du monde. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris 
Correspondance dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta : Tome 3, Ch 3, p 13 - CD 3, piste 3 - 
“Je m'arrête ici. Allez en ville. Achetez tout ce qu'il faut pour le repas. Nous mangerons ici.” “Nous y allons tous?” “Oui, Jean. C'est bien que vous alliez en groupe.” “Et Toi? Tu restes seul ... Ils sont samaritains ... ” “Ce ne seront pas les pires parmi les ennemis du Christ. Allez, allez. Je prie, en vous attendant, pour vous et pour eux.” Les disciples s'en vont à regret et à trois ou quatre reprises ils se retournent pour regarder Jésus qui s'est assis sur un muret exposé au soleil près du bas et large bord d'un puits. Un grand puits, presque une citerne, tellement il est large. En été il doit être ombragé par de grands arbres, maintenant dépouillés. On ne voit pas l'eau, mais le terrain, près du puits, montre clairement qu'on a puisé de l'eau à cause des petites mares et des empreintes circulaires laissées par les brocs humides. Jésus s'assied et médite, dans son attitude ordinaire, les coudes appuyés sur les genoux et les mains jointes en avant, le corps légèrement incliné et la tête penchée vers la terre. Puis il sent un bon petit soleil qui le réchauffe et il laisse glisser son manteau de dessus sa tête et de ses épaules tout en le gardant encore replié sur sa poitrine. Il lève la tête pour sourire à une bande de moineaux querelleurs qui se disputent une grosse mie de pain perdue par quelque personne près du puits. Mais les oiseaux s'enfuient à l'arrivée d'une femme qui vient au puits avec une amphore vide qu'elle tient par une anse de la main gauche, pendant que sa main droite écarte avec surprise son voile pour voir quel est l'homme assis là. Jésus sourit à cette femme sur les trente cinq à quarante ans, grande, aux traits fortement dessinés, mais beaux. Elle a, dirions-nous, le type presque espagnol avec son teint olivâtre, les lèvres très rouges et plutôt épaisses, des yeux démesurément grands et noirs sous des sourcils très touffus et les tresses couleur de jais que l'on voit sous le voile léger. Même les formes, qui tendent à l'embonpoint, présentent nettement le type oriental légèrement adouci comme celui des femmes arabes. Elle est vêtue d'une étoffe à rayures multicolores, serrée à la ceinture, tendue sur les hanches et la poitrine grassouillettes, et retombant ensuite en une sorte de volant ondulant jusqu'à terre. Quantité de bagues et de bracelets aux mains grassouillettes et brunes et aux poignets que l'on voit sous les manches de lin. Au cou un lourd collier d'où pendent des médailles, je dirais des amulettes car il y en a de toutes les formes. De pesantes boucles d'oreilles descendent jusqu'au cou et brillent sous le voile. “La paix soit avec toi, femme. Me donnes-tu à boire? J'ai beaucoup marché et j'ai soif.” “Mais, n'es-tu pas juif? Et tu me demandes à boire, à moi samaritaine. Qu'est-il donc arrivé? Sommes-nous réhabilités ou est-ce vous qui êtes humiliés? Sûrement un grand évènement est survenu si un juif parle poliment à une samaritaine. Je devrais cependant te dire: "Je ne te donne rien pour punir en Toi toutes les insultes que depuis des siècles les juifs nous adressent".” “Tu as bien parlé. Un grand évènement est survenu et pour cela beaucoup de choses sont changées et un plus grand nombre changeront. Dieu a fait un grand don au monde et pour cela beaucoup de choses sont changées. Si tu connaissais le don de Dieu et quel est Celui qui te dit: "Donne-moi à boire", peut-être toi-même, tu Lui aurais demandé à boire et Lui t'aurait donné de l'eau vive.” “L'eau vive est dans les veines de la terre, et ce puits la possède. Mais il est à nous.” La femme est railleuse et présomptueuse. “L'eau appartient à Dieu. Comme la bonté appartient à Dieu. Comme la vie appartient à Dieu. Tout appartient à un Dieu Unique, femme. Et tous les hommes viennent de Dieu: les samaritains comme les juifs. Ce puits n'est-il pas celui de Jacob? Et Jacob n'est-il pas le chef de notre race? Si par la suite une erreur nous a séparés, cela ne change rien à notre origine.” “Notre erreur, n'est-ce pas?” demande la femme agressive. “Ni la nôtre, ni la vôtre. Erreur de quelqu'un qui avait perdu de vue la Charité et la Justice. Moi, je ne t'attaque pas et je n'attaque pas ta race. Pourquoi veux-tu être agressive?” “Tu es le premier juif que j'entends parler ainsi. Les autres... Mais, pour revenir au puits, oui, c'est celui de Jacob et il a une eau si abondante et si claire que nous de Sychar nous la préférons aux autres fontaines. Mais il est très profond. Tu n'as pas d'amphore ni d'outre. Comment pourrais-tu donc atteindre pour moi l'eau vive? Es-tu plus que Jacob, notre saint Patriarche, qui a trouvé cette veine abondante, pour lui, ses enfants, ses troupeaux et nous l'a laissée en souvenir de lui et comme cadeau?” “Tu l'as dit. Mais qui boit de cette eau aura encore soif. Moi, au contraire, j'ai une eau telle que celui qui l'aura bue ne sentira plus la soif. Mais elle n'appartient qu'à Moi et je la donnerai à qui me la demande. Et en vérité je te dis que celui qui aura de l'eau que je lui donnerai, aura toujours en lui la fraîcheur et n'aura plus soif, car mon eau deviendra en lui une source intarissable, éternelle.” “Comment? Je ne comprends pas. Es-tu un mage? Comment un homme peut-il devenir un puits? Le chameau boit et fait une provision d'eau dans le creux de son ventre. Mais ensuite il la consomme et elle ne lui dure pas toute sa vie. Et tu dis que ton eau dure toute la vie?” “Davantage encore: elle jaillira jusqu'à la vie éternelle. En celui qui la boit elle jaillira jusqu'à la vie éternelle et donnera des germes de vie éternelle, car c'est une source de salut.” “Donne-moi de cette eau s'il est vrai que tu la possèdes. Je me fatigue à venir jusqu'ici. Si je l'ai, je n'aurai plus soif et je ne deviendrai jamais malade ni vieille.” “Il n'y a que cela qui te fatigue? Rien d'autre? Et tu n'éprouves pas d'autre besoin que de puiser pour boire, pour ton misérable corps? Penses-y. Il y a quelque chose qui est plus que le corps: c'est l'âme. Jacob n'a pas seulement donné de l'eau du sol, pour lui et pour les siens. Mais il s'est préoccupé de se procurer pour lui et de donner la sainteté, l'eau de Dieu.” “Vous nous dites: païens, vous ... Si c'est vrai ce que vous dites, nous ne pouvons pas être saints ...” La femme a perdu son ton impertinent et ironique et elle est soumise et légèrement confuse. “Même un païen peut être vertueux. Et Dieu, qui est juste, le récompensera pour le bien qu'il aura fait. Ce ne sera pas une récompense parfaite, mais, je te le dis, entre un fidèle souillé d'une faute grave et un païen sans faute, Dieu regarde avec moins de rigueur le païen. Et pourquoi, si vous savez être tels, ne venez-vous pas au Vrai Dieu? Comment t'appelles-tu?” “Fotinaï.” “Eh bien, réponds-moi, Fotinaï. Ne souffres-tu pas de ne pouvoir aspirer à la sainteté parce que tu es païenne, comme tu dis, parce que tu es dans les nuées d'une antique erreur, comme Moi je dis?” “Oui, que j'en souffre. ” “Et alors, pourquoi ne vis-tu pas au moins en païenne vertueuse?” “Seigneur! ... ” “Oui, peux-tu le nier? Va appeler ton mari et reviens avec lui.” “Je n'ai pas de mari...” La confusion de la femme grandit. “Tu as bien dit. Tu n'as pas de mari. Tu as eu cinq hommes et maintenant tu as avec toi quelqu'un qui n'est pas ton mari. Était-ce nécessaire, cela? Même ta religion ne conseille pas l'impureté. Le Décalogue, vous l'avez, vous aussi. Pourquoi alors, Fotinaï, vis-tu ainsi? Ne te sens-tu pas lasse d'être la chair de tant d'hommes, au lieu d'être l'honnête épouse d'un seul? N'as-tu pas peur de ta vieillesse, quand tu te trouveras seule avec tes souvenirs? Avec tes regrets? Avec tes peurs? Oui, même celles-là. La peur de Dieu et des spectres. Où sont tes enfants?” La femme baisse complètement la tête et ne parle pas. “Tu ne les as pas sur la terre. Mais leurs petites âmes, auxquelles tu as interdit de voir la lumière du jour, t'adressent des reproches. Toujours. Bijoux... beaux vêtements... riche maison... table bien garnie... Oui. Mais le vide, les larmes et la misère intérieure. Tu es une délaissée, Fotinaï. Et ce n'est qu'avec un repentir sincère, moyennant le pardon de Dieu et par conséquent de tes enfants que tu peux devenir riche.” “Seigneur, je vois que tu es un prophète, et j'ai honte ... ” “Et à l'égard du Père qui est aux Cieux, tu n'éprouvais pas cette honte, quand tu faisais le mal? Ne pleure pas de découragement devant l'Homme... Viens ici, Fotinaï, près de Moi. Je te parlerai de Dieu. Peut-être tu ne Le connaissais pas bien. Et c'est pour cela, certainement pour cela, que tu as tant erré. Si tu avais bien connu le vrai Dieu, tu ne te serais pas ainsi avilie. Lui t'aurait parlé et t'aurait soutenue ... ” “Seigneur, nos pères ont adoré sur cette montagne. Vous dites que c'est seulement à Jérusalem que l'on doit adorer. Mais, tu le dis: il n'y a qu'un seul Dieu. Aide-moi à voir où et comment je dois adorer ... ” “Femme, crois-moi. Bientôt viendra l'heure où ce ne sera ni sur la montagne de Samarie ni à Jérusalem que sera adoré le Père. Vous adorez Celui que vous ne connaissez pas. Nous adorons Celui que nous connaissons, car le salut vient des juifs. Je te rappelle les Prophètes. Mais l'heure viendra. Déjà elle est commencée où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, non plus suivant les rites antiques mais avec le rite nouveau où il n'y aura plus de sacrifices, ni d'hosties d'animaux consumés par le feu. Mais le sacrifice éternel de l'Hostie Immaculée brûlée par le Feu de la Charité. Culte spirituel dans un Royaume spirituel. Et il sera compris de ceux qui savent adorer en esprit et en vérité. Dieu est Esprit. Ceux qui l'adorent doivent l'adorer spirituellement. ” “Tu as de saintes paroles. Moi, je sais, car nous aussi nous savons quelque chose, que le Messie est sur le point de venir. Le Messie, Celui qu'on appelle aussi "le Christ". Quand il sera venu, il nous enseignera toutes choses. Tout près d'ici se trouve aussi celui qu'on dit être son Précurseur. Et beaucoup vont l'écouter. Mais il est si sévère!... Toi, tu es bon... et les pauvres âmes n'ont pas peur de Toi. Je pense que le Christ sera bon. On l'appelle le Roi de la Paix. Tardera-t-il beaucoup à venir?” “Je t'ai dit que son temps est déjà présent.” “Comment le sais-tu? Tu es peut-être son disciple? Le Précurseur a beaucoup de disciples. Le Christ aussi en aura.” “C'est Moi, qui te parle, qui suis le Christ Jésus.” “Toi!... Oh!...” La femme, qui s'était assise près de Jésus, se lève et va s'enfuir. “Pourquoi t'enfuis-tu, femme?” “C'est que je suis horrifiée de me mettre près de Toi. Tu es saint ... ” “Je suis le Sauveur. Je suis venu ici - ce n'était pas nécessaire -parce que je savais que ton âme était lasse d'être errante. Tu as la nausée de ta nourriture... Je suis venu te donner une nourriture nouvelle et qui t'enlèvera nausée et fatigue... Voici mes disciples qui reviennent avec mon pain. Mais déjà je suis nourri de t'avoir donné les premières miettes de ta rédemption.” Les disciples lorgnent plus ou moins discrètement la femme, mais personne ne parle. Elle s'en va sans plus penser à l'eau ni à son amphore. “Voici, Maître” dit Pierre. “Ils nous ont bien traités. Il y a du fromage, du pain frais, des olives et des pommes. Prends ce que tu veux. Cette femme a bien fait de laisser son amphore. Nous aurons plus vite fait qu'avec nos petites gourdes. Nous boirons et nous les remplirons sans avoir à demander autre chose aux samaritains, et sans les côtoyer aussi à leurs fontaines. Tu ne manges pas? Je voulais trouver du poisson pour Toi, mais il n'y en a pas. Peut-être cela t'aurait-il plu davantage. Tu es fatigué et pâle.” “J'ai une nourriture que vous ne connaissez pas. Ce sera mon repas. Je serai bien restauré.” Les disciples se regardent entre eux, s'interrogeant du regard. Jésus répond à leurs muettes interrogations: “Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m'a envoyé pour achever l'œuvre qu'Il désire que j'accomplisse. Quand le semeur jette la semence, peut-il dire qu'il a déjà tout fait pour dire qu'il a la récolte? Non, certainement pas, combien il a encore à faire pour dire: "Voici que mon travail est achevé"! Et jusqu'à cette heure, il ne peut se reposer. Regardez ces champs sous le gai soleil de la sixième heure. Il y a seulement un mois, et même moins, la terre était nue, sombre parce que les pluies l'avaient battue. Maintenant, regardez. Des tiges innombrables de blé, qui viennent de percer, d'un vert très tendre qui dans cette grande lumière semble encore plus clair, la couvrent, pour ainsi dire, d'un voile léger presque blanc. C'est la moisson future et vous dites en la voyant: "Dans quatre mois, c'est la récolte. Les semeurs engageront des moissonneurs, parce que si un semeur suffit pour ensemencer, il faut un grand nombre d'ouvriers pour moissonner. Semeurs et moissonneurs sont heureux. Celui qui a semé un petit sac de grains et qui doit maintenant préparer ses greniers pour la récolte, aussi bien que ceux qui, en quelques jours, gagnent de quoi vivre pendant quelques mois". Dans le champ de l'esprit, aussi, ceux qui moissonnent ce que j'ai semé se réjouissent avec Moi et comme Moi, parce que je leur donnerai mon salaire et ce qu'il leur est dû. Je leur donnerai de quoi vivre dans mon Royaume éternel. Vous, vous n'avez qu'à moissonner; le travail le plus dur, c'est Moi qui l'ai fait. Et pourtant je vous dis: "Venez faire la moisson dans mon champ. Je suis heureux de vous voir chargés des gerbes de ma récolte. Quand j'aurai semé tout mon grain, inlassablement, partout, et que vous aurez fait la récolte, alors sera accomplie la volonté de Dieu et je m'assiérai au banquet de la céleste Jérusalem". Voici qu'arrivent les samaritains avec Fotinaï. Usez de charité envers eux. Ce sont des âmes qui viennent à Dieu.” 
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

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