"Lisez cette œuvre et faites-la lire"
Jésus (Chapitre 38, Volume 10 ) à propos de
l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

L'Évangile de la Messe Paul VI
et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
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Dimanche 21 janvier 2018, Troisième dimanche du temps ordinaire

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,14-20.
Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent. Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets. Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
  • Traduction de 2017 : Tome 1, Ch 47
  • Ancienne traduction :  Tome 2, Ch 7, p 29        (CD 2 (1er CD), piste 10)
Jésus s’avance par un petit chemin, un sentier entre deux champs. Il est seul. Jean s’avance vers Lui par une petite route à travers les champs et le rejoint finalement en passant par une brèche au milieu de la haie. Jean, dans la vision d’hier, comme dans celle d’aujourd’hui est tout à fait jeunet. Un visage rose et imberbe d’homme à peine formé et blond par dessus le marché. Aussi, pas trace de moustache ou de barbe, mais seulement le teint rose des joues lisses et des lèvres rouges et la joyeuse lumière de son beau sourire et de son regard pur, non pas tant pour la couleur de turquoise foncée de ses yeux que pour la limpidité de l’âme vierge qui y transparaît. Ses cheveux, blonds châtains, longs et soyeux ondoient à ce moment où il marche d’un pas rapide, presque au pas de course. Il crie, quand il va passer la haie: “Maître!”Jésus s’arrête et se retourne avec un sourire. “Maître, je t’ai tant désiré! On m’a dit, dans la maison où tu séjournes que tu étais parti vers la campagne… mais pas plus. Et je craignais de ne pas te voir.” Jean parle, légèrement penché par respect. Cependant il est plein d’une affectueuse confiance, dans son attitude et dans le regard que, en restant la tête légèrement penchée sur l’épaule, il élève vers Jésus.“J’ai vu que tu me cherchais et je suis venu vers toi.” “Tu m’as vu? Où étais-tu, Maître?” “J’étais là” et Jésus lui indique un bosquet d’arbres éloignés qu’à cause de la couleur de leur frondaison j’appellerais des oliviers. “J’étais là. Je priais et je pensais à ce que je dirais ce soir à la synagogue. Mais j’ai de suite tout interrompu quand je t’ai vu.” “Mais, comment as-tu fait pour me voir, puisqu’à peine je distingue l’endroit, caché comme il est, derrière cet escarpement?” “Et pourtant tu le vois? Je suis venu à ta rencontre parce que je t’ai vu. Ce que ne peut faire œil, l’amour le réalise.” “Oui, l’amour le fait. Tu m’aimes donc, Maître?” “Et toi, tu m’aimes, Jean, fils de Zébédée?” “Tellement, Maître. Il me semble que je t’ai toujours aimé. Avant de te connaître, avant déjà, mon âme te cherchait et quand je t’ai vu, elle m’a dit: "Voici Celui que tu cherches". À ma rencontre avec Toi, c’était mon âme qui te reconnaissait.” “Tu le dis, Jean et c’est exact. Moi aussi je suis venu à ta rencontre parce que mon âme t’a senti. Combien te temps m’aimeras-tu?” “Toujours, Maître. Je ne veux plus aimer d’autres que Toi.” “Tu as père et mère, des frères, des sœurs, tu as la vie et, avec la vie, la femme et l’amour. Comment feras-tu pour quitter tout pour Moi?”“Maître… je ne sais… il me semble, si ce n’est pas de l’orgueil de le dire, que ton amour de prédilection me tiendra lieu de père et mère, de frères et sœurs et aussi de femme. De tout, oui, de tout je resterai rassasié, si tu m’aimes.” “Et si mon amour te vaut souffrances et persécutions?” “Ce ne sera rien, Maître, si tu m’aimes.” “Et le jour qu’il me faudra mourir…”“Non! Tu es jeune, Maître… pourquoi mourir?” “Parce que le Messie est venu prêcher la Loi dans sa vérité et pour accomplir la Rédemption. Et le monde a horreur de la Loi et ne veut pas de rédemption. C’est pour cela qu’il persécute les envoyés de Dieu.” “Oh! qu’il n’en soit pas ainsi! Ne le dis pas à celui qui t’aime ce pronostic de mort!… Mais si Tu devais mourir, je t’aimerais encore, Toi. Permets-moi de t’aimer.” Jean a un regard suppliant. Plus penché que jamais, il marche à côté de Jésus et semble lui mendier son amour. Jésus s’arrête. Il le regarde. Il le pénètre de son regard profond et puis lui pose la main sur sa tête inclinée. “Je veux que tu m’aimes.” “Oh! Maître!” Jean est heureux. Bien qu’une larme fasse briller sa pupille, il rit, de sa bouche jeune, bien dessinée. Il prend la main divine, la baise au dos et la serre contre son cœur. Ils reprennent la marche.“Tu as dit que tu me cherchais…” “Oui. Pour te dire que mes amis veulent te connaître… et parce que, oh! comme je désirais être encore avec Toi! Je t’ai quitté depuis quelques heures… mais je ne pourrais déjà plus rester sans Toi!” “Tu as donc été un bon annonciateur du Verbe?” “Mais, Jacques, aussi, Maître a parlé de Toi de façon… à les convaincre.” “De manière, que, qui était encore défiant a été persuadé. Il n’était d’ailleurs pas coupable car c’était la prudence qui était la cause de sa réserve. Allons le rassurer complètement.” “Il avait un peu peur…”“Non! il ne faut pas avoir peur de Moi! Je suis venu pour les bons et surtout pour ceux qui sont dans l’erreur. Je veux sauver, non pas condamner. Avec les gens honnêtes je serai tout miséricorde.” “Et avec les pécheurs?” “Aussi. Par malhonnêtes, j’entends parler de ceux qui sont spirituellement malhonnêtes, et qui hypocritement se font passer pour bons, alors qu’ils sont mauvais, des gens qui ne cherchent que leur propre intérêt, même aux dépens du prochain. Avec eux, je serai sévère.” “Oh! Simon alors peut être tranquille, il est franc comme nul autre.” “C’est ainsi qu’il me plaît et que je veux voir tout le monde.” “Il a tant de choses à te dire, Simon.” “Je l’entendrai après avoir parlé à la Synagogue. J’ai fait prévenir les pauvres et les malades en plus des riches et des gens en bonne santé. Tous ont besoin de la Bonne Nouvelle.” On approche du pays. Des enfants jouent sur la route et l’un d’eux, en courant viendrait s’abattre entre les jambes de Jésus si Lui n’avait pas été attentif à le saisir. Le bambin pleure tout de même, comme s’il s’était fait mal et Jésus lui dit, en le tenant par le bras: “Un israélite qui pleure? Qu’auraient dû faire des milliers et des milliers de bambins qui sont devenus des hommes en franchissant le désert derrière Moïse? Et pourtant, c’est plus pour eux que pour les autres que le Très Haut a fait pleuvoir la manne si douce. Il aime en effet les innocents et veille sur ces petits anges de la terre, ces oiseaux sans ailes, comme il le fait pour les passereaux qui volent dans les bosquets et sur les toits. Tu aimes le miel? Oui? Et bien! si tu es bon, tu mangeras un miel plus doux que celui de tes abeilles.” “Où donc? Quand?” “Quand, après une vie de fidélité à Dieu, tu iras vers Lui.” “Je sais que je n’y irai pas, si le Messie ne vient.’ La maman nous dit que pour l’heure, nous les gens d’Israël nous sommes comme autant de Moïses et mourrons en vue de la Terre Promise. Elle dit que nous devrons attendre pour y entrer et que seul le Messie nous permettra d’y entrer.” “Mais, quel brave petit Israélite! Et bien, Moi, je te dis que quand tu mourras tu entreras tout de suite au Paradis, parce que le Messie aura déjà ouvert la porte du Ciel. Il faut donc que tu sois bon.” “Maman! Maman!” Le bambin s’échappe des bras de Jésus et court à la rencontre d’une jeune épouse qui rentre, avec une amphore de cuivre. “Maman, le nouveau Rabbi m’a dit que j’irai tout de suite au Ciel quand je mourrai, et que je mangerai tant de miel… Mais à condition d’être bon. Je serai bon!” “Dieu le veuille! Excuse, Maître, s’il t’a ennuyé. Il est si remuant!” “L’innocence ne me cause pas d’ennui, femme. Dieu te bénisse parce que tu es une mère qui élève ses enfants dans la connaissance de la Loi.”La femme rougit à ce compliment et répond: “A Toi aussi la bénédiction de Dieu” et elle disparaît avec son petit. “Les enfants te plaisent, Maître?” “Oui, parce qu’ils sont purs, sincères et aimants.” “Tu as des enfants, Maître?” “Non, j’ai seulement une Mère, et en Elle il y a la pureté, la franchise, l’amour des petits les plus saints, et en même temps la sagesse, la justice et la force des adultes. J’ai tout en ma Mère, Jean.” “Et tu l’as quittée?” “Dieu est au-dessus, même de la plus sainte des mères.” “Est-ce que je la connaîtrai?” “Tu la connaîtras.” “Et Elle m’aimera?” “Elle t’aimera parce qu’Elle aime ceux qui aiment son Jésus.” “Alors, tu n’as pas de frères?” “J’ai des cousins du côté du mari de ma Mère. Mais tout homme est pour moi un frère, et c’est pour tous que je suis venu. Nous voici devant la synagogue. J’entre et tu me rejoindras avec tes amis.”Jean s’en va et Jésus entre dans une pièce carrée avec la garniture habituelle de lampes disposées en triangle et des pupitres avec des rouleaux de parchemin. Il y a déjà une foule qui attend et prie. Jésus prie aussi. La foule bavarde à son sujet, en arrière. Lui s’incline pour saluer le chef de la Synagogue et puis se fait donner, au hasard un rouleau. Jésus commence la lecture. Il dit: “Ces choses, l’Esprit me les fait lire pour vous. Au chapitre sept du livre de Jérémie, on lit: "Voilà ce que dit le Seigneur des armées, le Dieu d’Israël: ‘Corrigez vos mœurs et vos affections et alors, je viendrai habiter avec vous en ce lieu. Ne vous bercez pas de paroles vaines que vous répétez: c’est ici le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur. Parce que, si vous améliorez vos mœurs et vos affections, si vous rendez justice entre l’homme et son prochain, si vous n’opprimez pas l’étranger, l’orphelin et la veuve, si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent, si vous n’allez pas, pour votre malheur, vers des dieux étrangers, alors, Moi, j’habiterai avec vous en ce lieu, dans la terre que j’ai donnée à vos pères pour les siècles des siècles’". Écoutez, ô vous Israélites. Voici que je viens faire resplendir les paroles de lumière que votre âme aveuglée ne sait plus voir ni comprendre. Écoutez. Beaucoup de larmes se répandent sur la terre du Peuple de Dieu; ils pleurent les anciens qui se rappellent les antiques gloires; ils pleurent, les adultes, courbés sous le joug; ils pleurent les enfants sans espoir d’une future gloire. Mais la gloire de la terre n’est rien en comparaison d’une gloire qu’aucun oppresseur, sinon Mammon et la mauvaise volonté ne peut arracher. Pourquoi pleurez-vous? Est-ce que le Très-Haut qui fut toujours bon pour son peuple a tourné maintenant son regard autre part et lui refuse-t-il la vue de son Visage? N’est-il plus le Dieu qui entrouvrit la mer et y fit passer Israël, qui le conduisit à travers les sables du désert et le nourrit, qui le défendit contre ses ennemis; n’est-ce pas Lui qui pour l’empêcher de perdre le chemin du ciel donna à leurs âmes la Loi, comme il donnait à leurs corps la colonne de nuée? N’est-il plus le Dieu qui adoucit les eaux amères et fit tomber la manne alors qu’ils étaient épuisés? N’est-il pas le Dieu qui voulut vous établir sur cette terre et faire alliance avec vous? N’est-il pas votre Père et vous ses Fils? Et pourquoi l’étranger vous a-t-il frappés? Beaucoup, parmi vous murmurent: "Et pourtant nous avons ici le Temple!". Il ne suffit pas d’avoir le Temple et d’aller y prier Dieu. Le premier temple est dans le cœur de tout homme et c’est là que se fait la prière sainte. Mais, sainte, elle ne peut l’être si le cœur ne s’amende pas, si ne s’amendent pas les mœurs, les affections, les principes de justice à l’égard des pauvres, à l’égard des serviteurs, des parents, à l’égard de Dieu.Regardez maintenant. Je vois des riches au cœur dur qui font de riches offrandes au Temple, mais ne savent pas dire au pauvre: "Frère, voici un pain et un denier, accepte-les. De cœur à cœur, que mon aide ne t’humilie pas et que le don que je t’en fais ne me donne pas d’orgueil". Voilà: je vois des gens qui prient et qui se plaignent à Dieu de ce qu’il ne les écoute pas promptement, mais qui, ensuite, au malheureux, parfois du même sang qu’eux, alors qu’il leur dit: Écoute-moi ", répondent avec un cœur dur comme la pierre: Non ". Voilà, je vous vois pleurer parce que le dominateur vide votre bourse. Mais vous pressurez ensuite le sang de qui vous haïssez et n’avez pas horreur de faire un voue sanguinaire contre la vie. O vous d’Israël! Le temps de la Rédemption est arrivé mais préparez-en les voies en vous, par la bonne volonté. Soyez honnêtes, bons, aimez-vous entre vous. Riches, soyez sans mépris; marchands, ne fraudez pas; pauvres, n’enviez pas. Vous êtes tous d’un seul sang, d’un seul Dieu. Vous êtes tous appelés à une même destinée. Ne vous fermez pas, avec vos péchés, le Ciel que le Messie vous ouvrira. Vous avez, jusqu’alors, erré? Maintenant plus. Que toute erreur disparaisse. Simple, bonne, facile est la Loi qui se ramène aux dix commandements primitifs mais imprégnés d’une lumière d’amour. Venez. Je vous les montrerai tels qu’ils sont: amour, amour, amour. Amour de Dieu pour vous, de vous pour Dieu. Amour pour le prochain. Toujours amour parce que Dieu est Amour et que les fils du Père sont ceux qui savent vivre l’amour. Je suis ici pour tous, et pour donner à tous la lumière de Dieu. Voici la Parole du Père, qui se fait nourriture en vous. Venez, goûtez, renouvelez le sang de votre esprit avec cette nourriture. Que tout poison disparaisse, que tout désir charnel meure. Une gloire nouvelle vous est apportée: la gloire éternelle et à elle viendront ceux qui feront dans leur cœur une véritable étude de la Loi de Dieu. Commencez par l’amour. Il n’y a rien de plus grand. Mais quand vous saurez aimer, vous saurez déjà tout et Dieu vous aimera et l’amour de Dieu signifie le secours de Dieu contre toute tentation.Que la bénédiction de Dieu repose sur qui se tourne vers Lui d’un cœur plein de bonne volonté.” Jésus se tait. Les gens parlotent. L’assemblée se sépare après le chant psalmodié de plusieurs hymnes.Jésus sort sur la petite place. Au seuil de la porte se trouvent Jean et Jacques avec Pierre et André.“ La paix soit avec vous” dit Jésus, et il ajoute: “Voici l’homme qui pour être juste a besoin de s’abstenir de juger sans s’être d’abord informé, mais qui cependant sait reconnaître honnêtement ses torts. Simon, tu as voulu me voir? Me voici. Et toi, André, pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt?”Les deux frères se regardent, embarrassés. André murmure: “Je n’osais pas…”Pierre, tout rouge ne dit rien. Mais, quand il entend Jésus dire à son frère: “Était-ce un mal de venir? Il n’y a que le mal que l’on ne doit pas oser faire”, intervient franchement: “C’est à cause de moi qu’il est resté. Lui voulait me conduire tout de suite vers Toi. Mais moi… J’ai dit… Oui, j’ai dit: "Je n’y crois pas", et je n’ai pas voulu. Oh! maintenant, cela va mieux!…” Jésus sourit, puis il dit: “Et, pour ta sincérité, je te dis que je t’aime.” “Mais moi… moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue. Je suis irascible et, si quelqu’un m’offense… Eh!… Je suis avide et j’aime avoir de l’argent… et dans ma vente de poissons… eh!… pas toujours… je ne suis pas toujours sans frauder. Et je suis ignorant. Et j’ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière. Comment faire? Je voudrais devenir comme tu dis… mais…” “Ce n’est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l’Ecriture? Oui? Et bien pense au prophète Michée. Dieu veut de toi ce que dit Michée. Il ne te demande pas de t’arracher le cœur ni de sacrifier les affections les plus saintes. Non, Il ne te le demande pas pour l’instant. Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu. Mais Lui attend qu’un soleil et une ondée ait fait de toi, qui n’es qu’une frêle pousse, un palmier robuste et splendide. Pour l’heure, Il te demande ceci: pratiquer la justice, aimer la miséricorde, t’appliquer totalement à suivre ton Dieu. Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé, et tu deviendras l’homme nouveau, l’ami de Dieu et de son Christ. Non plus Simon mais Céphas, la Pierre solide sur laquelle je m’appuie.” “Ceci me plaît! Je le comprends. La Loi, c’est cela… c’est cela… voilà je ne sais plus l’observer comme l’ont faite les rabbi!… Mais comme tu l’expliques, oui. Il me semble que j’y arriverai. Et tu m’aideras. Tu restes dans cette maison? J’en connais le propriétaire.”“Je reste ici, mais je vais aller à Jérusalem et après, je prêcherai à travers la Palestine. Je suis venu pour cela. Mais je viendrai ici souvent.” “Je viendrai t’écouter. Je veux être ton disciple. Un peu de lumière m’entrera dans la tête.” “Dans le cœur, Simon, surtout, dans le cœur. Et toi, André, tu ne parles pas?” “J’écoute, Maître.” “Mon frère est timide.” “Il deviendra un lion. La nuit tombe. Que Dieu vous bénisse et vous donne bonne pêche. Allez.” “Paix à Toi.” Ils s’en vont. A peine sorti, Pierre dit: “Mais qu’est-ce qu’il aura voulu dire d’abord, quand il parlait que je pêcherais avec d’autres filets et que je ferais d’autres pêches?” “Pourquoi ne le Lui as-tu pas demandé? Tu voulais dire tant de choses, et puis, tu n’as rien dit.” “Moi… j’avais honte. Il est si différent de tous les rabbi!” “Maintenant il va à Jérusalem…” Jean dit cela avec un tel désir, une telle nostalgie. “Je voulais lui demander s’il me laissait aller avec Lui… et je n’ai pas osé.” “Va le lui dire, garçon” dit Pierre. “Nous l’avons quitté comme çà… sans une parole d’affection… Qu’il sache, au moins que nous l’admirons. Va, va. Je vais le dire à ton père.” “J’y vais, Jacques?” “Va.”Jean part au pas de course… et au pas de course il revient, jubilant: “Je lui ai dit: "Tu veux de moi, à Jérusalem?" Il m’a répondu: "Viens, ami." Il m’a dit ami! Demain à cette heure, je viendrai ici. Ah! À Jérusalem, avec Lui…” … c’est la fin de la vision.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

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