"Lisez cette œuvre et faites-la lire"
Jésus (Chapitre 38, Volume 10 ) à propos de
l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

L'Évangile de la Messe Paul VI
et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
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Dimanche 28 janvier 2018, Quatrième dimanche du temps ordinaire

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,21-28.
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. » Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. » L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
  • Traduction de 2017 : Tome 1, Ch 59
  • Ancienne traduction :  Tome 2, Ch 22, p 106        (CD 2 (1er CD), piste 38)
Je vois la synagogue de Capharnaüm. Elle est déjà remplie d’une foule qui attend. Des gens, sur le seuil, surveillent la place encore ensoleillée, bien que l’on aille vers le soir. Finalement, un cri: “Voici le Rabbi qui vient.” Tous se retournent vers la sortie. Les moins grands s’élèvent sur la pointe des pieds ou cherchent à se pousser en avant. Quelques disputes, quelques bousculades malgré les reproches des employés de la synagogue et des notables de la cité. “La paix soit avec tous ceux qui cherchent la Vérité!” Jésus est sur le seuil et salue en bénissant, les bras tendus en avant. La lumière très vive qui vient de la place ensoleillée met en valeur sa grande stature, nimbée de lumière. Il a quitté son habit blanc et il a pris ses vêtements ordinaires, azur foncé. Il s’avance à travers la foule qui lui fait un passage puis se resserre autour de Lui, comme l’eau autour d’un navire.“Je suis malade, guéris-moi!” gémit un jeune homme qui me semble phtisique d’après son aspect, et qui tient Jésus par son vêtement. Jésus lui met la main sur la tête et lui dit: “Aie confiance, Dieu t’écoutera, lâche-moi maintenant pour que je parle au peuple, après je viendrai vers toi.” Le jeune homme le lâche et reste tranquille. “Qu’est-ce qu’il t’a dit?” demande une femme qui porte un bambin sur ses bras.“Il m’a dit qu’après avoir parlé au peuple il viendra vers moi.” “Il te guérit, alors?” “Je ne sais pas. Il m’a dit: "Confiance". Moi, j’espère.” “Qu’est-ce qu’il t’a dit?” “Qu’est-ce qu’il t’a dit?” La foule veut savoir. La réponse de Jésus circule parmi le peuple. “Alors, je vais prendre mon petit.” “Et moi, j’amène ici mon vieux père.” “Oh! si Aggée voulait venir! Je vais essayer… mais il ne viendra pas.” Jésus a rejoint sa place. Il salue le chef de la synagogue qui le salue avec ses acolytes. C’est un homme de petite taille, gras et Vieillot. Pour lui parler, Jésus s’incline. On dirait un palmier qui se penche vers un arbuste plus large que haut. “Que veux-tu que je te donne?” demande le chef de la synagogue. “Ce que tu veux ou bien au hasard, l’Esprit te guidera.” “Mais… seras-tu préparé?” “Je le suis. Prends au hasard. Je répète: l’Esprit du Seigneur guidera le choix pour le bien de ce peuple.” Le chef de la synagogue étend la main sur le tas de rouleaux. Il en prend un, l’ouvre et s’arrête à un point donné. “Voilà” dit-il. Jésus prend le rouleau et lit à l’endroit indiqué: “Josué: "Lève-toi et sanctifie le peuple et dis-leur: ‘Sanctifiez-vous pour demain car voilà ce que dit le Dieu d’Israël: L’anathème est au milieu de vous, ô Israël. Tu ne pourras pas tenir tête à tes ennemis jusqu’à ce que soit enlevé du milieu de toi celui qui s’est contaminé avec tel délit’".” Il s’arrête, enroule le rouleau et le rend.La foule est très attentive. Seul quelqu’un chuchote: “Nous allons en entendre de belles contre les ennemis!” “C’est le Roi d’Israël, le Promis, qui rassemble son peuple!” Jésus tend les bras dans son habituelle attitude oratoire. Le silence se fait, complètement.“Celui qui est venu vous sanctifier s’est levé. Il est sorti du secret de la maison où il s’est préparé à cette mission. Il s’est purifié pour vous donner l’exemple de la purification. Il a pris position face aux puissants du Temple et au peuple de Dieu. Et maintenant, Il est parmi vous. C’est Moi! Non pas comme le pensent et l’espèrent certains parmi vous qui ont l’esprit enténébré et le cœur troublé. Plus grand et plus noble est le Royaume dont je suis le futur Roi et auquel je vous appelle.Je vous appelle, ô vous d’Israël, avant tout autre peuple, parce que vous êtes ceux qui dans les pères de vos pères eurent la promesse de cette heure et l’alliance avec le Seigneur Très-Haut. Mais ce ne sera pas avec des foules armées, pas par la féroce effusion de sang que se formera ce Royaume. Ce ne sont pas les violents, ni les dominateurs, pas les orgueilleux, les irascibles, les envieux, les luxurieux, les gens cupides qui y entreront, mais les bons, les doux, les chastes, les miséricordieux, les humbles, ceux qui aiment le prochain et Dieu, les patients.Israël! Ce n’est pas contre les ennemis du dehors que tu es appelé à combattre, mais contre les ennemis du dedans, contre ceux qui se trouvent en ton cœur, dans le cœur des dizaines et des dizaines de mille parmi tes fils. Enlevez l’anathème du péché dans tous vos cœurs si vous voulez que demain le Seigneur vous rassemble et vous dise: "Mon peuple, à toi le Royaume qui ne sera plus vaincu, ni envahi, ni attaqué par les ennemis". Demain. Quel jour, ce demain? Dans un an ou un mois? Oh! ne cherchez pas avec la soif malsaine de connaître l’avenir par des moyens qui ont le goût de coupables sorcelleries. Laissez aux païens l’esprit Python. Laissez au Dieu éternel le secret de son temps. Vous, dès demain, le demain qui surgira après cette heure du soir, celui-là qui viendra de nuit, qui surgira avec le chant du coq, venez vous purifier dans la vraie pénitence.Repentez-vous de vos péchés pour être pardonnés et prêts pour le Royaume. Enlevez-vous l’anathème du péché. Chacun a le sien. Chacun a celui qui est contraire aux dix commandements du salut éternel. Examinez-vous, chacun avec sincérité et vous trouverez le point sur lequel vous vous êtes trompés. Ayez-en humblement un repentir sincère. Veuillez vous repentir. Non en paroles. On ne se moque pas de Dieu et on ne Le trompe pas. Mais repentez-vous avec la volonté arrêtée de changer de vie, de revenir à la Loi du Seigneur. Le Royaume des Cieux vous attend. Demain.Demain? demandez-vous? Oh! c’est toujours un prompt lendemain, l’heure de Dieu, même quand il vient au terme d’une longue vie comme celle des Patriarches. L’éternité n’a pas, pour mesurer le temps, le lent écoulement du sablier. Ces mesures du temps que vous appelez jours, mois, années, siècles sont les palpitations de l’Esprit Éternel qui vous garde en vie. Mais vous êtes éternels en votre esprit et vous devez, en esprit, garder la même méthode de mesure du temps que votre Créateur. Dire donc - "Demain, ce sera le jour de ma mort!" Bien plus, pas de mort pour celui qui est fidèle, mais repos dans l’attente, dans l’attente du Messie qui ouvre les portes des Cieux. Et, en vérité, je vous dis que parmi ceux qui sont ici présents, vingt-sept seulement devront attendre à leur mort. Les autres seront jugés dès avant la mort et la mort sera le passage à Dieu ou à Mammon, sans délai parce que le Messie est venu, Il est Parmi vous et vous appelle pour vous donner la bonne nouvelle, Pour vous instruire de la Vérité, pour vous assurer le salut et le Ciel. Faites pénitence! Le "demain" du Royaume des Cieux est imminent, qu’il vous trouve purs pour devenir les possesseurs du Jour Éternel. La paix soit avec vous.” Un se lève pour le contredire, c’est un Israélite barbu aux somptueux vêtements. Il dit: “Maître, ce que tu dis me paraît en opposition avec ce qui est dit au Livre second des Macchabées, gloire d’Israël. Là, il est dit: "En fait, c’est un signe de grande bienveillance de ne pas permettre aux pécheurs de ne pas revenir pendant longtemps à leurs caprices, mais de les châtier aussitôt. Le Seigneur ne fait pas comme avec les autres nations qu’il attend patiemment pour les punir lorsqu’est venu le jour du Jugement, quand la mesure de leurs fautes sera comble". Toi, au contraire, tu parles comme si le Très-Haut pouvait être très lent à nous punir, à nous attendre, comme les autres peuples, au temps du Jugement, quand sera comble la mesure des péchés. Vraiment, les faits t’apportent un démenti. Israël est puni, comme dit l’histoire des Macchabées. Mais, si c’était comme tu dis, n’y aurait-il pas un désaccord entre ta doctrine et celle qui est renfermée dans la phrase que je t’ai rapportée?” “Qui es-tu, je ne le sais; mais qui que tu sois, je te réponds. Il n’y a pas de désaccord dans la doctrine, mais dans la manière d’interpréter les paroles. Tu les interprètes à la manière humaine; moi à la manière de l’Esprit. Toi, représentant de la majorité des hommes, tu vois tout dans une référence au présent et à ce qui est caduc. Moi, représentant de Dieu, j’explique tout et en fais l’application à l’éternel et au surnaturel. Jéhovah vous a frappés, oui, dans le présent, dans votre orgueil et votre prétention d’être un "peuple" selon les idées de la terre. Mais, à quel point Il vous a aimés et a usé de patience avec vous plus qu’avec aucun autre, en vous accordant à vous le Sauveur, son Messie, pour que vous l’écoutiez et vous vous sauviez avant l’heure de la colère divine! Il ne veut plus que vous soyez pécheurs. Mais si Il vous a frappés en ce monde caduc, voyant que la blessure ne guérit pas, mais au contraire émousse toujours plus votre esprit, voici qu’Il vous envoie non pas la punition mais le salut. Il vous envoie Qui vous guérit et vous sauve. Moi, qui vous parle.” “Ne trouves-tu pas que tu es audacieux en te posant comme représentant de Dieu? Aucun des prophètes n’a eu cette audace, et Toi… qui es-tu, Toi qui parles et sur l’ordre de qui parles-tu?” “Les prophètes ne pouvaient dire d’eux-mêmes ce que Je dis de Moi. Qui suis-je? L’Attendu, le Promis, le Rédempteur. Déjà vous avez entendu celui qui m’a précédé dire: "Préparez les voies du Seigneur… Voici que vient le Seigneur Dieu… Comme un berger il paîtra son troupeau, tout en étant l’Agneau de la vraie Pâque!" Il y a parmi vous des gens qui ont entendu ces paroles de la bouche du Précurseur et qui ont vu s’éclairer le ciel par l’effet d’une lumière qui descendait en forme de colombe, qui ont entendu une voix qui parlait en disant qui j’étais. Par ordre de qui Je parle? Par ordre de Celui qui est et qui m’envoie.” “Tu peux le dire, mais tu peux aussi être un menteur ou dans l’illusion. Tes paroles sont saintes, mais Satan aussi a des paroles trompeuses teintes de sainteté, pour entraîner dans l’erreur. Nous, nous ne te connaissons pas.” “Je suis Jésus de Joseph, de la race de David, né à Bethléem Ephrata, selon la promesse, appelé Nazaréen parce que j’ai la maison à Nazareth. Cela, du point de vue du monde. Selon Dieu, je suis son Messie. Mes disciples le savent.” “Oh! eux, ils peuvent dire ce qu’ils veulent et ce que tu leur fais dire.” “Un autre parlera, qui ne m’aime pas et dira qui je suis. Attends que j’appelle un de ceux qui sont présents.” Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en deux courants contraires. Il regarde, en cherchant quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix: “Aggée, avance, Je te le commande.” Grand bruit dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme agité par un tremblement et soutenu par une femme. “Connais-tu cet homme?” “Oui, c’est Aggée de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé d’un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.” “Tout le monde le connaît?” La foule crie: “Oui, oui.” “Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé fût-ce quelques minutes?” La foule crie: “Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de sa maison et personne ne t’y a jamais vu.” “Femme, amène-le Moi.” La femme le pousse et le traîne pendant que le pauvret tremble plus fort. Le chef de la synagogue avertit Jésus: “Attention! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord.” La foule s’écarte en se pressant contre les murs. Les deux sont désormais en face l’un de l’autre.Un instant de résistance. Il semble que l’homme habitué au mutisme hésite à parler et gémit. Puis la voix s’articule: “Qu’y a-t-il entre nous et Toi Jésus de Nazareth? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter? Nous exterminer, Toi, le Maître du Ciel et de la terre. Je sais qui tu es: le Saint de Dieu. Personne, dans la chair, ne fut plus grand que Toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur Éternel. Déjà tu m’as vaincu dans…” “Tais-toi, sors de lui, Je te le commande.” L’homme est pris d’une agitation étrange. Il s’agite par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraite en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine et puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri. “Tu as entendu? Que réponds-tu, maintenant?” Jésus demande à son opposant.L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule le raille et applaudit Jésus.“Silence, c’est un lieu sacré” dit Jésus, et il ordonne: “Amenez-Moi le jeune homme à qui j’ai promis l’aide de Dieu.” Le malade se présente. Jésus le caresse: “Tu as eu foi! Sois guéri. Va en paix et sois juste.” Le jeune homme pousse un cri, qui sait ce qu’il éprouve? Il se jette aux pieds de ‘Jésus et les baise en remerciant: “Merci pour moi et pour ma mère!” D’autres malades viennent: un jeune enfant aux jambes paralysées. Jésus le prend dans ses bras, le caresse, le pose à terre… et le laisse. Le bambin ne tombe pas mais court vers sa mère qui le reçoit sur son cœur en pleurant, et bénit “le Saint d’Israël.” Arrive un petit vieux aveugle, conduit par sa fille. Lui aussi se voit guéri avec une caresse sur les orbites malades. De la part de la foule, c’est un délire de bénédictions. Jésus se fraye un chemin en souriant. Malgré sa grande taille il n’arriverait pas à fendre la foule si Pierre, Jacques, André et Jean ne travaillaient du coude généreusement et ne s’ouvraient un accès depuis leur coin jusqu’à Jésus et ne le protégeaient jusqu’à la sortie sur la place où le soleil a disparu. La vision se termine ainsi.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

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