Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.
L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel :
« Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
- Traduction de 2017 : Tome 1, Ch 45, p 304
- Ancienne traduction : Tome 2, Ch 3, p 17 (CD 2 (1er cd), piste 4)
Paroles de Jésus: “Jean n’avait pas besoin de signe pour lui-même. Son esprit, présanctifié dès le sein de sa mère était en possession de cette vue de l’intelligence surnaturelle qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d’Adam. Si l’homme était resté en état de grâce, dans l’innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait vu Dieu à travers les apparences extérieures. On dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l’homme innocent et que l’homme ne s’évanouissait pas en entendant cette voix et la discernait sans se tromper. Tel était le sort de l’homme: voir et comprendre Dieu, comme un fils à l’égard de son père. Puis la faute est venue et l’homme n’a plus osé regarder Dieu, n’a pu savoir découvrir et comprendre Dieu. Et il le sait de moins en moins. Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser celle qui autrefois stérile était devenue féconde, Elisabeth. Le bébé avait sauté de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte qui tombe d’une plaie au moment de la guérison. L’Esprit Saint qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur, commença son œuvre de salut à travers Marie, Ciboire Vivant du Salut Incarné pour cet enfant qui allait naître, destiné à m’être uni, non pas tant par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole. Jean c’était les lèvres et Moi la Parole. Lui le Précurseur dans l’Évangile et sa destinée de martyr. Moi, Celui qui donne ma divine perfection à l’Évangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu. Jean n’avait besoin d’aucun signe, mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres, un signe était nécessaire. Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue? Moi, également, je n’avais pas besoin de baptême. Mais la Sagesse du Seigneur avait jugé que ce devait être l’instant et la façon de se rencontrer. En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert et Moi de ma maison il nous unit en ce moment pour ouvrir sur Moi le Ciel et en faire descendre soi-même, Colombe Divine, sur Celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe et faire descendre du Ciel l’annonce encore plus puissante de cette angélique pensée de mon Père: "Voici mon Fils Bien Aimé, en qui je me suis complu". C’est pour que les hommes n’eussent pas d’excuse ou de doute pour savoir s’ils devraient me suivre ou non. Les manifestations du Christ ont été nombreuses. La première, après la naissance fut celle des Mages, la seconde au Temple, la troisième sur les rives du Jourdain. Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître, parce que mes miracles sont des manifestations de ma nature divine jusqu'aux derniers, de ma Résurrection et de mon Ascension au Ciel. Ma patrie fut comblée de mes manifestations. Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux, elles arrivèrent en toute couche et tout endroit de la vie: aux bergers, aux puissants, aux savants, aux incrédules, aux pécheurs, aux prêtres, aux dominateurs, aux enfants, aux soldats, aux Hébreux, aux Gentils. Maintenant encore, elles se répètent, mais comme alors le monde ne les accepte pas ou plutôt il n’accueille pas les miracles actuels et il oublie ceux du passé. Eh bien, je ne renonce pas. Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en Moi. Sais-tu, Marie, ce que tu fais? Ce que je fais plutôt en te faisant voir l’Évangile? C’est une tentative plus forte pour amener les hommes vers Moi. Tu l’as désiré par tes prières ardentes. Je ne me borne plus à la parole. Elle fatigue et les éloigne. C’est un péché, mais c’est ainsi. J’ai recours à la vision, à la vision de mon Évangile et je l’explique pour la rendre plus claire et plus attrayante. A toi, je donne le réconfort de la vision. À tous je donne le moyen de me désirer et de me connaître. Et si encore elle ne sert pas et si comme de cruels enfants ils rejettent le don sans en comprendre la valeur, à toi, le don restera et à eux ira mon indignation. Je pourrai, une fois encore faire l’antique reproche: -Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé. Nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré ". Mais, n’importe. Laissons-les, les "inconvertibles" accumuler sur leurs têtes des charbons ardents et tournons-nous vers les brebis qui cherchent à connaître le Pasteur. Le Pasteur, c’est moi et tu es la houlette qui me les amène.” Comme vous voyez, je me suis hâtée de mettre ces détails qui à cause de leur petitesse m’avaient échappé et que vous avez désiré avoir. Puis, aujourd'hui, en lisant le fascicule je remarque une phrase de Jésus qui peut vous servir de règle. Ce matin vous disiez que vous ne pourriez faire connaître les descriptions faites en mon style personnel et moi qui ai une véritable phobie d’être connue, j’en étais bien contente. Mais ne vous semble-t-il pas que cela soit contraire à ce que dit le Maître dans la dernière dictée du fascicule? “Plus tu seras attentive et précise (dans la description de ce que je vois) et plus important sera le nombre de ceux qui viennent vers Moi.” Ceci implique que les descriptions doivent être connues. Autrement, comment pourrait-il se faire que grâce à elles, nombre d’âmes vont vers Jésus? Je vous soumets ce point et puis faites ce qui vous paraît préférable. Et même, humainement, je suis de votre avis. Mais ici, nous ne sommes pas dans le domaine de l’humain et même l’humain des porte-voix doit disparaître. Même dans la dictée d'aujourd'hui, Jésus dit: “…en te faisant voir l’Évangile, je fais un essai plus fort pour m’attirer les hommes. Je ne me borne plus à la parole… J’ai recours à la vision et je l’explique pour la rendre plus claire et plus attrayante.” Et alors? Cependant, puisque je suis un pauvre rien et que de moi-même, je me replie tout de suite sur moi, je vous dis que votre remarque m’a troublée, et l’Envieux s’en réjouit, troublée au point de me faire penser de ne plus écrire ce que je vois, mais uniquement les dictées. Il me souffle au cœur: “Ne le vois-tu pas? Elles ne servent absolument à rien tes fameuses visions! Uniquement à te faire passer pour une folle. Comme tu l’es, en vérité. Qu’est-ce que tu vois? Les larves de ton cerveau troublé. Il faut bien autre chose pour mériter de voir le Ciel!” Et toute la journée, il me tient sous le jet corrosif de sa tentation. Je vous assure que je n’ai pas autant souffert de ma grande douleur physique que j’ai souffert de cela. Il veut m’amener à désespérer. Mon Vendredi est aujourd'hui un Vendredi de tentations spirituelles. Je pense à Jésus au désert, à Jésus à Gethsémani… Mais je ne m’avoue pas vaincue pour ne pas le faire rire, ce démon astucieux et en luttant contre lui et contre ce qu’il y a en moi de moins spirituel, je vous écris ma joie d'aujourd'hui, vous assurant en même temps, que pour mon compte je serais bien aise si Jésus m’enlevait ce don de vision qui est ma plus haute joie. Pourvu qu’il me conserve son amour et sa miséricorde.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
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