Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-45.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
Elles restent embrassées un instant et puis Elisabeth se détache de l’étreinte avec un: “Ah!” où se mêlent la douleur et la joie et elle porte la main sur son ventre grossi. Elle penche son visage, pâlissant et rougissant alternativement. Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir parce qu’elle vacille comme si elle se sentait mal. Mais Elisabeth, après être restée une minute comme recueillie en elle-même, lève un visage tellement radieux qu’il semble rajeuni. Elle regarde Marie avec vénération en souriant comme si elle voyait un ange et puis elle s’incline en un profond salut en disant: “Bénie es-tu parmi toutes les femmes! Béni le Fruit de ton sein! (elle prononce ainsi: deux phrases bien détachées). Comment ai-je mérité que vienne à moi, ta servante, la Mère de mon Seigneur? Voilà qu’au son de ta voix l’enfant a bondi de joie dans mon sein, et lorsque je t’ai embrassée, l’Esprit du Seigneur m’a dit les très hautes vérités dans les profondeurs de mon cœur. Bienheureuse es-tu d’avoir cru qu’à Dieu serait possible même ce qui ne semble pas possible à l’esprit humain! Bénie es-tu parce que, grâce à ta foi, tu feras accomplir les choses qui t’ont été prédites par le Seigneur et les prophéties des Prophètes pour ce temps-ci! Bénie es-tu pour le Salut que tu as engendré pour la descendance de Jacob! Bénie es-tu pour avoir apporté la Sainteté à mon fils qui, je le sens, bondit comme une jeune chevrette pour la joie qu’il éprouve, en mon sein! C’est qu’il se sent délivré du poids de la faute, appelé à être le Précurseur, sanctifié avant la Rédemption par le Saint qui croît en toi!”
Marie, avec deux larmes, qui comme des perles descendent de ses yeux qui rient vers sa bouche qui sourit, le visage levé vers le ciel et les bras levés aussi, dans la pose que plus tard, tant de fois aura son Jésus, s’écrie: “Mon âme magnifie son Seigneur” et elle continue le cantique comme il nous a été transmis. À la fin, au verset: “Il a secouru Israël son serviteur… etc.” elle croise les mains sur sa poitrine, s’agenouille, prosternée jusqu’à terre en adorant Dieu. Le serviteur s’était respectueusement éclipsé quand il avait vu qu’Elisabeth. ne se sentait plus mal et qu’elle confiait ses pensées à Marie. Il revient du verger avec un vieillard imposant aux cheveux blancs et à la barbe blanche, qui de loin, avec de grands gestes et des sons gutturaux, salue Marie. “Zacharie arrive” dit Elisabeth en touchant à l’épaule la Vierge absorbée dans sa prière. “Mon Zacharie est muet. Dieu l’a puni de n’avoir pas cru. Je t’en parlerai plus tard, mais maintenant, j’espère le pardon de Dieu puisque tu es venue, toi la Pleine de Grâce.” Marie se lève et va à la rencontre de Zacharie et s’incline devant lui jusqu’à terre. Elle baise le bord du vêtement blanc qui le couvre jusqu’à terre. Il est très ample ce vêtement et attaché à la taille par un large galon brodé. Zacharie par gestes souhaite la bienvenue, et ensemble ils rejoignent Elisabeth. Ils entrent tous dans une vaste pièce très bien disposée. Ils y font asseoir Marie et lui font servir une tasse de lait qu’on vient de traire - il écume encore - avec des petites galettes. Elisabeth donne des ordres à la servante, finalement apparue avec les mains enfarinées et des cheveux encore plus blancs, qu’ils ne le sont en réalité à cause de la farine dont ils sont saupoudrés. Peut-être était-elle en train de faire le pain. Elle donne aussi à un serviteur, que j’entends appeler Samuel, l’ordre de porter le coffre de Marie dans une chambre qu’elle lui indique. Tous les devoirs d’une maîtresse de maison à l’égard de son hôte. Marie répond entre temps aux questions que lui fait Zacharie en écrivant avec un stylet sur une tablette enduite de cire. Je comprends, par les réponses, qu’il lui parle de Joseph, et qu’il lui demande comment elle se trouve épousée. Mais je comprends aussi que Zacharie n’a eu aucune lumière surnaturelle sur l’état de Marie et sa condition de Mère du Messie. C’est Elisabeth qui, approchant de son mari et lui mettant affectueusement une main sur l’épaule comme pour une chaste caresse, lui dit: “Marie est mère, elle aussi. Réjouis-toi de son bonheur.” Mais elle n’ajoute rien. Elle regarde Marie et Marie la regarde mais ne l’invite pas à en dire plus, et elle se tait. Douce, très douce vision! Elle m’enlève l’horreur que j’avais ressentie à la vue du suicide de Judas. Hier soir, avant de m’endormir, j’ai vu les pleurs de Marie penchée sur la pierre de l’onction, sur le corps inanimé du Rédempteur. Elle était à sa droite, tournant le dos à l’entrée de la grotte sépulcrale. La lumière des torches éclairait son visage et me faisait voir son pauvre visage dévasté par la douleur, inondé de larmes. Elle prenait la main de Jésus, la caressait, la réchauffait sur ses joues, la baisait, en étendait les doigts… un par un les baisait ces doigts désormais inertes. Puis elle lui caressait le visage, se penchait pour baiser la bouche ouverte, les yeux à demi fermés, le front blessé. La lumière rougeâtre des torches fait paraître encore plus vives les plaies de tout ce corps torturé et plus visible la cruauté de la torture qu’il a subie et la réalité de sa mort. Je suis ainsi restée en contemplation tant que mon intelligence est restée lucide. Puis, réveillée de ma somnolence, j’ai prié et me suis mise en position pour un vrai sommeil. C’est alors qu’a commencé la vision ci-dessus. Mais la Maman m’a dit: “Ne remue pas, regarde seulement, tu écriras demain.” Pendant le sommeil, j’ai de nouveau tout revu en songe. Réveillée à 6h3O, j’ai revu tout ce que j’avais vu la veille et en rêve. J’ai écrit, tout en voyant. Puis, vous êtes venu et j’ai pu demander si je devais mettre tout ce qui suit. Ce sont de petits tableaux séparés sur le séjour de Marie dans la maison de Zacharie. (2 avril 1944).
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
- Traduction de 2017 : Tome 1, Ch 21, p 134
- Ancienne traduction : Tome 1, Ch 32, p 126
- CD 1, piste 48
- USB Tome 1, piste 48
Elles restent embrassées un instant et puis Elisabeth se détache de l’étreinte avec un: “Ah!” où se mêlent la douleur et la joie et elle porte la main sur son ventre grossi. Elle penche son visage, pâlissant et rougissant alternativement. Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir parce qu’elle vacille comme si elle se sentait mal. Mais Elisabeth, après être restée une minute comme recueillie en elle-même, lève un visage tellement radieux qu’il semble rajeuni. Elle regarde Marie avec vénération en souriant comme si elle voyait un ange et puis elle s’incline en un profond salut en disant: “Bénie es-tu parmi toutes les femmes! Béni le Fruit de ton sein! (elle prononce ainsi: deux phrases bien détachées). Comment ai-je mérité que vienne à moi, ta servante, la Mère de mon Seigneur? Voilà qu’au son de ta voix l’enfant a bondi de joie dans mon sein, et lorsque je t’ai embrassée, l’Esprit du Seigneur m’a dit les très hautes vérités dans les profondeurs de mon cœur. Bienheureuse es-tu d’avoir cru qu’à Dieu serait possible même ce qui ne semble pas possible à l’esprit humain! Bénie es-tu parce que, grâce à ta foi, tu feras accomplir les choses qui t’ont été prédites par le Seigneur et les prophéties des Prophètes pour ce temps-ci! Bénie es-tu pour le Salut que tu as engendré pour la descendance de Jacob! Bénie es-tu pour avoir apporté la Sainteté à mon fils qui, je le sens, bondit comme une jeune chevrette pour la joie qu’il éprouve, en mon sein! C’est qu’il se sent délivré du poids de la faute, appelé à être le Précurseur, sanctifié avant la Rédemption par le Saint qui croît en toi!”
Marie, avec deux larmes, qui comme des perles descendent de ses yeux qui rient vers sa bouche qui sourit, le visage levé vers le ciel et les bras levés aussi, dans la pose que plus tard, tant de fois aura son Jésus, s’écrie: “Mon âme magnifie son Seigneur” et elle continue le cantique comme il nous a été transmis. À la fin, au verset: “Il a secouru Israël son serviteur… etc.” elle croise les mains sur sa poitrine, s’agenouille, prosternée jusqu’à terre en adorant Dieu. Le serviteur s’était respectueusement éclipsé quand il avait vu qu’Elisabeth. ne se sentait plus mal et qu’elle confiait ses pensées à Marie. Il revient du verger avec un vieillard imposant aux cheveux blancs et à la barbe blanche, qui de loin, avec de grands gestes et des sons gutturaux, salue Marie. “Zacharie arrive” dit Elisabeth en touchant à l’épaule la Vierge absorbée dans sa prière. “Mon Zacharie est muet. Dieu l’a puni de n’avoir pas cru. Je t’en parlerai plus tard, mais maintenant, j’espère le pardon de Dieu puisque tu es venue, toi la Pleine de Grâce.” Marie se lève et va à la rencontre de Zacharie et s’incline devant lui jusqu’à terre. Elle baise le bord du vêtement blanc qui le couvre jusqu’à terre. Il est très ample ce vêtement et attaché à la taille par un large galon brodé. Zacharie par gestes souhaite la bienvenue, et ensemble ils rejoignent Elisabeth. Ils entrent tous dans une vaste pièce très bien disposée. Ils y font asseoir Marie et lui font servir une tasse de lait qu’on vient de traire - il écume encore - avec des petites galettes. Elisabeth donne des ordres à la servante, finalement apparue avec les mains enfarinées et des cheveux encore plus blancs, qu’ils ne le sont en réalité à cause de la farine dont ils sont saupoudrés. Peut-être était-elle en train de faire le pain. Elle donne aussi à un serviteur, que j’entends appeler Samuel, l’ordre de porter le coffre de Marie dans une chambre qu’elle lui indique. Tous les devoirs d’une maîtresse de maison à l’égard de son hôte. Marie répond entre temps aux questions que lui fait Zacharie en écrivant avec un stylet sur une tablette enduite de cire. Je comprends, par les réponses, qu’il lui parle de Joseph, et qu’il lui demande comment elle se trouve épousée. Mais je comprends aussi que Zacharie n’a eu aucune lumière surnaturelle sur l’état de Marie et sa condition de Mère du Messie. C’est Elisabeth qui, approchant de son mari et lui mettant affectueusement une main sur l’épaule comme pour une chaste caresse, lui dit: “Marie est mère, elle aussi. Réjouis-toi de son bonheur.” Mais elle n’ajoute rien. Elle regarde Marie et Marie la regarde mais ne l’invite pas à en dire plus, et elle se tait. Douce, très douce vision! Elle m’enlève l’horreur que j’avais ressentie à la vue du suicide de Judas. Hier soir, avant de m’endormir, j’ai vu les pleurs de Marie penchée sur la pierre de l’onction, sur le corps inanimé du Rédempteur. Elle était à sa droite, tournant le dos à l’entrée de la grotte sépulcrale. La lumière des torches éclairait son visage et me faisait voir son pauvre visage dévasté par la douleur, inondé de larmes. Elle prenait la main de Jésus, la caressait, la réchauffait sur ses joues, la baisait, en étendait les doigts… un par un les baisait ces doigts désormais inertes. Puis elle lui caressait le visage, se penchait pour baiser la bouche ouverte, les yeux à demi fermés, le front blessé. La lumière rougeâtre des torches fait paraître encore plus vives les plaies de tout ce corps torturé et plus visible la cruauté de la torture qu’il a subie et la réalité de sa mort. Je suis ainsi restée en contemplation tant que mon intelligence est restée lucide. Puis, réveillée de ma somnolence, j’ai prié et me suis mise en position pour un vrai sommeil. C’est alors qu’a commencé la vision ci-dessus. Mais la Maman m’a dit: “Ne remue pas, regarde seulement, tu écriras demain.” Pendant le sommeil, j’ai de nouveau tout revu en songe. Réveillée à 6h3O, j’ai revu tout ce que j’avais vu la veille et en rêve. J’ai écrit, tout en voyant. Puis, vous êtes venu et j’ai pu demander si je devais mettre tout ce qui suit. Ce sont de petits tableaux séparés sur le séjour de Marie dans la maison de Zacharie. (2 avril 1944).
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
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