"Lisez cette œuvre et faites-la lire"
Jésus (Chapitre 38, Volume 10 ) à propos de
l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

L'Évangile de la Messe Paul VI
et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
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Dimanche 6 février 2022 - Cinquième dimanche du temps ordinaire

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,1-11.
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche.»
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets.»
Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.
Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant: « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.»
En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.»
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Correspondance dans "l’Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
  • Traduction de 2017 : Tome 1, Ch 65, p 431
  • Ancienne traduction :  Tome 2, Ch 28, p 138
  • CD 2 (1er cd), piste 48
  • USB Tome 2, piste 48
La vision reprend sur ces paroles de Jésus: “Quand, au printemps tout est en fleurs, l’homme des champs dit, content: "Il y aura beaucoup de fruits". Cet espoir met son cœur dans la jubilation. Mais, du printemps à l’automne, du mois des fleurs à celui des fruits, que de jours, que de vent, que de pluie et de soleil et de bourrasques doivent passer. Et puis, la guerre, ou la cruauté des puissants, les maladies des plantes, et puis les maladies de l’homme des champs. Alors les plantes ne sont plus déchaussées ou buttées, arrosées, tuteurées, sarclées. Les arbres qui promettaient beaucoup de fruits se rabougrissent et meurent tout à fait ou perdent leur récolte! Vous me suivez. Vous m’aimez. Vous, comme les plantes au printemps, vous vous parez de bonnes intentions, d’affectueux sentiments. Vraiment Israël dans cette aube de mon apostolat ressemble à nos douces campagnes au lumineux mois de Nisan. Mais, écoutez. Comme brûlés par la sécheresse, vous verrez venir Satan qui vous desséchera de son souffle envieux. Puis le monde dont le vent glacial gèlera vos fleurs. Viendront les bourrasques des passions, et le dégoût comme une pluie persistante. Tous mes ennemis et les vôtres viendront faire périr tous les fruits des désirs qui avaient fleuri en Dieu. Je vous en avertis, parce que je sais. Mais tout sera-t-il alors perdu, quand Moi, comme l’agriculteur malade, plus que malade: mort, je ne pourrai plus vous donner paroles et miracles? Non. Je sème et cultive, tant que c’est mon temps, puis sur vous, ce sera la croissance et la maturation, si vous faites bonne garde. Regardez ce figuier de la maison de Simon de Jonas, celui qui l’a planté n’a pas trouvé la place juste et favorable. Planté près d’un mur humide au nord, il serait mort, si, de lui-même, il n’avait pas voulu se protéger pour vivre. Et il a cherché le soleil et la lumière. Le voilà tout courbé, mais solide et fier qui, dès l’aurore boit le soleil et s’en fabrique un suc pour ses cent et cent et cent fruits si doux. Il s’est défendu tout seul. Il a dit: "Le Créateur m’a voulu pour donner à l’homme, joie et nourriture. Je veux qu’à son vouloir s’associe le mien!" Un figuier! Une plante muette! Sans âme! Et vous, fils de Dieu, fils de l’homme serez-vous inférieurs à cet arbre? Faites bonne garde pour donner des fruits de vie éternelle. Je vous cultive, et pour finir je vous donnerai un suc tel, qu’un plus puissant ne peut exister. Ne faites pas en sorte, non, que Satan ricane sur les ruines de mon travail, de mon sacrifice et de votre âme. Cherchez la lumière. Cherchez le soleil. Cherchez la force. Cherchez la vie. Je suis la Vie, la Force, le Soleil, la Lumière de celui qui aime. Je suis ici pour vous conduire là d’où Je suis venu. Je parle ici pour vous appeler tous et vous montrer la Loi des dix commandements qui donnent la vie éternelle. Je vous donne cette consigne d’amour: "Aimez Dieu et le prochain". C’est la condition première pour accomplir tout autre bien. Le plus saint des 10 commandements. Aimez. Ceux qui aimeront en Dieu, qui aimeront Dieu et dont Dieu sera le Seigneur, auront sur terre et au Ciel la paix qui sera pour eux une tente et une couronne.” Les gens s’éloignent, à regret, après la bénédiction de Jésus. Il n’y a pas de malades, ni de pauvres. Jésus dit à Simon: “Appelle les deux autres. Nous allons sur le lac jeter le filet.” “Maître, j’ai les bras rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit, et pour rien. Le poisson est au fond et qui sait où.” “Fais ce que je te dis, Pierre. Écoute toujours Celui qui t’aime.” “Je ferai ce que tu dis par respect pour ta parole” et il appelle à haute voix les commis et aussi Jacques et Jean. “Nous allons à la pêche. Le Maître le veut.” Et pendant qu’ils s’éloignent, il dit à Jésus: “Pourtant, Maître, je t’assure que ce n’est pas l’heure favorable. À cette heure les poissons, qui sait où ils sont à se reposer!…” Jésus assis à la proue sourit et se tait. Ils font un arc de cercle sur le lac, et puis, jettent le filet. Quelques minutes d’attente et puis la barque est secouée étrangement, attendu que sous le soleil déjà haut sur l’horizon le lac est lisse comme du verre fondu. “Mais ce sont les poissons, Maître!” dit Pierre, les yeux écarquillés. Jésus sourit et se tait. “Hissez! hissez!” ordonne Pierre aux commis. Mais la barque penche du côté du filet. “Ohé! Jacques! Jean! Vite! Venez! Avec les rames! Vite!” Ils accourent et les efforts des mariniers réussissent à hisser le filet sans abîmer la proie. Les barques accostent. Elles sont exactement l’une contre l’autre. Un panier, deux, cinq, dix. Ils sont tous remplis d’une proie stupéfiante et il y a encore tant de poissons qui frétillent dans le filet: argent et bronze vivants qui s’agitent pour échapper à la mort. Alors il n’y a plus qu’une solution: renverser dans le fond de la barque ce qui reste dans le filet. On le fait et alors c’est tout un frémissement de vies qui agonisent. Les pécheurs ont les pieds dans cette surabondance, jusqu’au-dessus de la cheville et les barques s’enfoncent au-delà de la ligne de flottaison à cause de la charge excessive. “A terre! Virez! Faites force de voiles! Attention au fond! Préparez les perches pour empêcher le heurt. Il y a trop de poids!” Tant que dure la manœuvre, Pierre ne réfléchit pas. Mais une fois débarqué, il ouvre les yeux et comprend. Il est tout effrayé. “Maître Seigneur! Éloigne-toi de moi! Je suis un homme pécheur. Je ne suis pas digne d’être auprès de Toi!” Il est à genoux sur la grève humide. Jésus le regarde et sourit. “Lève-toi! Suis-moi! Je ne te lâche plus. Désormais tu seras pêcheur d’hommes et avec toi, tes compagnons que voici. Ne craignez plus rien, je vous appelle. Venez!” “Tout de suite, Seigneur. Vous autres, occupez-vous des barques, portez tout à Zébédée et à mon beau-frère. Allons, tous pour Toi, Jésus! Que l’Éternel soit béni pour ce choix.” Et la vision prend fin.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

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