"Lisez cette œuvre et faites-la lire"
Jésus (Chapitre 38, Volume 10 ) à propos de
l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

L'Évangile de la Messe Paul VI
et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
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Dimanche 4 décembre 2016, Deuxième dimanche de l'Avent

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 3,1-12. 
En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole transmise par le prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Jean portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain venaient à lui, et ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés. Voyant des pharisiens et des sadducéens venir en grand nombre à ce baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient? Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion, et n'allez pas dire en vous-mêmes : 'Nous avons Abraham pour père' ; car, je vous le dis : avec les pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise dans l'eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu ; il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris 
Correspondance dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta : Tome 2, Ch 3, p 17 - CD 2, piste 4 - 
Paroles de Jésus: “Ce que tu as écrit le 30 janvier pourrait donner occasion à ceux qui doutent, d’avancer leurs "mais" et leurs "si". C’est Moi qui vais répondre à ta place. Tu as écrit: "…quand je vois ainsi, mes forces physiques et particulièrement cardiaques subissent une grande dispersion". Il y aura certainement des "docteurs de l’impossible" qui diront: "C’est la preuve que ce qui lui arrive est humain, parce que le surnaturel procure toujours force et jamais faiblesse". Qu’ils m’expliquent alors pourquoi les grands extatiques, après une extase au cours de laquelle ils ont dépassé les possibilités humaines en supprimant la douleur, le poids de la matière conséquences de blessures internes et d’importantes hémorragies, jouissant d’une félicité qui les fait paraître beaux, même physiquement restent, dès que l’extase cesse, évanouis par terre, de façon à faire penser que leur âme s’est séparée d’eux. Qu’ils m’expliquent aussi pourquoi après quelques heures de la plus atroce agonie qui répète la mienne, telle que celle de ma servante Thérèse, telles que furent les agonies de ma sainte Gemma et de beaucoup d’autres âmes que mon amour et leur amour a rendu dignes de vivre ma Passion ces personnes reprennent ou reprenaient une force et un équilibre physique que les personnes les plus saines ne possèdent pas. Je suis le Maître de la vie et de la mort, de la santé et de la maladie. J’use de mes serviteurs à mon gré, comme d’un joli fil qui serait un jouet entre mes mains. Le miracle, en toi, un des miracles réside en ceci. Dans l’état physique où te trouves, état qui se prolonge miraculeusement, c’est que tu puisses arriver à cette béatitude sans en mourir, éprouvant ces transports alors que tu te trouves dans un état de prostration qui pour d’autres empêcherait même les pensées les plus rudimentaires. Le miracle réside dans cette vitalité qui reflue en toi en ces heures comme elle a reflué dans les heures où tu as écrit mes dictées ou celles des autres Esprits qui t’apportent leur céleste parole. Le miracle réside dans cette réacquisition subite de la force, après que la joie a consumé en toi ce reste de vitalité qui te reste pour écrire. Mais cette vitalité, c’est Moi qui te la transfuse. C’est comme du sang qui de Moi passe en tes veines épuisées, comme un flot qui se déverse sur une rive et l’arrose. La rive reste arrosée tant que le flot la baigne puis de nouveau reste aride jusqu’à un nouveau flot. C’est comme une opération qui te vide de mon Sang jusqu’à une nouvelle transfusion. Toi, pour ton compte, tu n’es qu’un rien. Tu es un pauvre être en agonie, qui travailles parce que je le veux, pour ce que j’ai en vue. Tu es une pauvre créature qui ne vaut que par ton amour. Tu n’as pas d’autres mérites. Amour et désir d’être pour d’autres, cause d’amour pour ton Dieu. C’est cela qui justifie ton être et ma bienveillance de te conserver en vie alors que, humainement parlant, depuis longtemps ton être aurait dû se désagréger dans la mort. Le sentiment d’être redevenue une "loque" comme tu dis, lorsque j’ai cessé de te porter avec Moi dans les champs de la contemplation et de te parler est pour toi et pour les autres la preuve que tout ce qui arrive, arrive par mon unique vouloir. Si quelqu’un pense humainement qu’avec le même vouloir et le même amour je pourrais te guérir et que ce serait la meilleure manière de prouver mon amour et ma bienveillance, je réponds que j’ai toujours conservé la vie à mes serviteurs, tant que j’ai jugé que leur mission devait continuer, mais je ne leur ai jamais procuré une vie humainement heureuse parce que mes missions se réalisent dans et par la souffrance et que d’autre part mes serviteurs n’ont qu’un désir semblable au mien: souffrir pour racheter. Il ne faut donc pas parler de "dispersion des forces", mais dire: "Après que la bonté de Jésus fait disparaître mon état d’infirmité pour ses intentions et pour ma joie, je reviens à ce que sa bonté m’a accordé d’être: crucifiée par son amour et pour son amour". Et maintenant vas de l’avant avec une obéissance pleine d’amour.”

A la même date le 3 - 2 - 44, au soir :

Je vois une plaine inhabitée et sans végétation. Il n’y a pas de champs cultivés, quelques rares plantes formant çà et là des touffes, comme des familles de végétaux là où le sol a un peu de profondeur et se trouve moins aride. Remarquez que se terrain aride et inculte est à ma droite alors que le Nord se trouve derrière moi, et se prolonge pour moi dans la direction du Sud. A gauche, en revanche, je vois un fleuve aux berges plutôt basses qui coule lentement lui aussi du Nord au Sud. D’après le mouvement très lent de l’eau, je comprends que son lit n’a pas une pente très forte et que ce fleuve coule dans une sorte de dépression de la plaine. Le courant est à peine suffisant pour empêcher la stagnation de l’eau et la formation d’un marécage. L’eau n’a pas de profondeur: c’est un point où l’on aperçoit le fond. J’estime qu’il n’y a pas plus d’un mètre de profondeur, un mètre et demi -au maximum. Large comme l’Arno vers S. Miniato-Empoli: je dirais vingt mètres. Mais je n’ai pas le coup d’œil et mes estimations sont approximatives. Pourtant l’eau est d’un azur légèrement vert à proximité des berges où l’humidité du sol entretient une bande verte touffue qui réjouit l’œil fatigué de cette morne étendue de pierres et de sable qui s’étend indéfiniment en avant. Cette voix intérieure dont je vous ai expliqué que j’entends m’expliquer ce que je dois remarquer et savoir, m’avertit que je vois la vallée du Jourdain. Je l’appelle vallée, parce que c’est l’appellation habituelle de la place où coule un fleuve, mais ici, il me parait inexact de lui donner ce nom parce que une vallée suppose des collines et dans le voisinage je n’en vois pas trace. En résumé, je me trouve près du Jourdain, et l’espace désolé que j’aperçois sur ma droite est le désert de Juda. Si parler de désert est juste pour désigner ce lieu inhabité et sans trace du travail de l’homme, il convient moins à l’idée que nous nous faisons du désert. Ici, pas de dunes du désert comme nous le concevons, mais seulement une terre dénudée parsemée de pierres et de débris, comme sont les terrains d’alluvions après une crue. Dans le lointain, des collines. Et puis, près du Jourdain une grande paix, une ambiance spéciale qui dépasse celle d’un paysage ordinaire, quelque chose qui rappelle ce qu’on ressent sur les bords du lac Trasimène. C’est un lieu qui évoque des vols angéliques et des voix célestes. Je ne sais pas bien exprimer ce que j’éprouve, mais j’ai le sentiment de me trouver dans un lieu qui parle à l’esprit. Pendant ces observations, je vois la scène envahie par les gens le long - par rapport à moi - de la rive droite du Jourdain. Il y a beaucoup d’hommes et une grande variété d’habillements. Quelques-uns semblent des gens du peuple, d’autres des riches, il y en a assez, plusieurs paraissent des pharisiens, avec leurs vêtements ornés de franges et de galons. Au milieu, debout sur un rocher un homme que je reconnais du premier coup pour le Baptiste bien que ce soit la première fois que je le vois. Il parle à la foule et je vous assure que sa prédication manque plutôt de douceur. Jésus a appelé Jacques et Jean "les fils du tonnerre". Mais alors quel nom donner à ce fougueux orateur? On pourrait pour Jean Baptiste parler de coup de foudre, d’avalanche, de tremblement de terre, tant il est impétueux et sévère dans son discours et ses gestes. Il parle de la venue du Messie et exhorte les auditeurs à préparer leurs cœurs en les débarrassant de ce qui les encombre et en redressant leurs pensées. Mais c’est un parler frénétique et rude. Le Précurseur n’a pas la main légère de Jésus pour soigner les blessures des cœurs. C’est un médecin qui les met à nu, fouille et taille sans pitié. Pendant que je l’écoute - je ne rapporte pas ses paroles, parce que ce sont celles des Évangélistes mais qui dévalent en un discours torrentiel - je vois s’avancer le long d’un sentier le long de la bordure herbeuse et ombragée qui côtoie le Jourdain, mon Jésus. Ce chemin de campagne, plutôt sentier que chemin, semble dessiné par les caravanes et les voyageurs qui pendant des années et des siècles l’ont parcouru pour arriver à un point où le fond du lit se relève et permet de passer à gué. Le sentier continue sur l’autre rive du fleuve et se perd dans la verdure de l’autre berge. Jésus est seul. Il marche lentement et en avançant il arrive derrière Jean. Il avance sans bruit, tout en écoutant la voix tonnante du Pénitent du désert, comme si Jésus était aussi une des nombreuses personnes qui venaient vers Jean pour se faire baptiser et se préparer à la purification pour la venue du Messie. Rien ne distingue Jésus des autres gens. Il semble un homme du peuple pour son vêtement, un seigneur pour la beauté de ses traits, mais aucun signe divin ne le distingue de la foule. Cependant on dirait que Jean sent une particulière émanation spirituelle. Il se retourne et identifie tout de suite la source de cette émanation. Il descend vivement du rocher qui lui servait de chaire et s’en, va d’un air dégagé vers Jésus qui est arrêté à quelques mètres d’un groupe et s’appuie au tronc d’un arbre. Jésus et Jean se fixent un moment. Jésus, avec son regard d’azur, si doux. Jean avec son œil sévère, très noir, plein d’éclairs. Les deux, vus rapprochés sont l’antithèse l’un de l’autre. Tous les deux grands - c’est leur unique ressemblance - ils sont différents pour tout le reste. Jésus blond, aux longs cheveux peignés, au teint blanc ivoire, aux yeux d’azur, au vêtement simple, mais majestueux. Jean, hirsute aux cheveux noirs qui retombent à plat sur les épaules et taillés en escalier, avec une barbe noire coupée à ras qui lui couvre presque tout le visage qui n’empêche pas de découvrir ses joues creusées par le jeûne, des yeux noirs fiévreux, la peau bronzée par le soleil et les intempéries et le poil épais qui la couvre, demi nu avec son vêtement de peau de chameau retenu à la taille par une ceinture de peau et qui lui couvre le torse, descendant à peine au-dessous de ses flancs amaigris et laissant à droite les côtes découvertes, les côtes sur lesquelles se trouve, unique tissu, la peau tannée par l’air. En vis à vis, on dirait un sauvage et un ange. Jean, après avoir fixé sur Lui son regard pénétrant, s’écrie: “Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne vers moi?” Jésus répond tranquillement: “C’est pour accomplir le rite de pénitence.” “Jamais, Seigneur. C’est moi qui dois venir à Toi pour être sanctifié, et c’est Toi qui viens vers moi?” Et Jésus, en lui mettant une main sur la tête, parce que Jean s’était incliné devant Jésus, lui répond: “Permets que tout se fasse comme je veux, pour que s’accomplisse toute justice et que ton rite achemine les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde.” Jean l’observe avec un œil dont une larme adoucit le regard, et le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau et sa tunique, gardant une sorte de caleçon court et descend dans l’eau où se trouve déjà Jean. Jean le baptise en Lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse suspendue à sa ceinture et qui semble être une coquille ou une demi-calebasse séchée et vidée. Jésus est proprement l’Agneau, l’Agneau dans la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard. Pendant que Jésus remonte sur la rive, et qu’après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le montre à la foule et témoigne de l’avoir reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur. Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive.
Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

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